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Le conseiller militaire supérieur britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord reçu par le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
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Inauguration de la section consulaire de l'ambassade du Maroc à Washington
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Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution “sérieuse, crédible et réaliste”
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Ouverture d'un atelier sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration
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Ligue des Etats arabes: Le renforcement de la lutte contre la corruption au centre d'une réunion avec la participation du Maroc
Il est clair que dans les pays où cette transition arrive à sa phase terminale, la zone de danger est en général passée, cependant dans les pays comme le Maroc où la transition n’est encore qu’à ses débuts, le potentiel de perturbation demeure élevé et il convient de garder la grande vigilance.
Car l’analyse de la transition politique et sociale qui touche aujourd’hui le Maroc, débouche sur une autre compréhension des désordres actuels. Elle en est pour cette raison plus qu’utile.
Néanmoins le processus poursuivi par le Maroc, à savoir la consolidation et le renforcement des institutions d’un Etat moderne, démocratique et pluriel après la révision constitutionnelle et la reconnaissance de la langue amazighe comme langue officielle de l’Etat, va-t-il bouleverser la donne ?
Bien que le mouvement amazigh ait très tôt investi le champ culturel, identitaire et linguistique, des mutations notables ont vu le jour ces dernières années suite aux combats menés par les ONG et les acteurs actifs. Ces combats vont se déplacer d’une question culturelle vers un sujet politique, en l’occurrence la constitutionnalisation de la langue amazighe en tant que langue officielle de l’Etat et patrimoine commun à tous les Marocains sans exception.
Le débat sur la cause amazighe ne sera donc plus une question culturelle, linguistique voire académique, mais plutôt un débat politique fondé sur le rôle historique de la civilisation, de la culture et de la langue amazighes dans le façonnement de la personnalité marocaine.
Par ailleurs, une nouvelle vision de la politique amazighe est-elle possible ? Quelle stratégie politique doit-on mener pour le mouvement amazigh après l’officialisation de la langue amazighe? Le combat culturel mené par le mouvement amazigh au Maroc a-t-il atteint son objectif? Est-ce que les courants politiques du mouvement amazigh ont suffisamment de masses populaires pour mener des actions politiques? Enfin, quel est le projet de société pour un Maroc alternatif pluriel, moderne et démocratique?
Le dilemme qu’ouvre la gestion politique de Tamazight, augure des perspectives ambivalentes où espoirs d’une affirmation culturelle se mêlent aux craintes de mauvaises tournures.